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Le projet d'une enseignante qui jardine

Elle écoute pousser les fleurs
Au milieu du bruit des moteurs
Avec de l’eau de pluie et du parfum d’encens
Elle voyage de temps en temps
Francis Cabrel

 

Tous les jardiniers vous le diront, il n’y a rien de plus thérapeutique que de plonger les mains dans la terre et de cultiver la beauté. Personnellement, je trouve ça un peu salissant, mais ce n’est pas la raison pour laquelle je me suis tournée, il y a deux ans, vers l’achat d’un jardin hydroponique.

 

En plein cœur de la pandémie de Covid-19, je me retrouvais cloîtrée entre quatre murs avec des élèves qui s’étaient inscrits à un cours d’éducation à l’environnement. Aucune sortie possible, beaucoup d’endroits fermés, et des jeunes avec de l’énergie à revendre qui ne trouvaient pas ça bien drôle de tourner en rond dans une classe-bulle. Et, comme par magie, dans mon fil Facebook, une publicité m’est apparue. Enfin, une solution parfaite s’offrait à moi pour permettre aux jeunes de se changer les idées durant les pauses au lieu de faire de mauvais coups et de traîner trop longtemps sur les réseaux sociaux : ils allaient jardiner à l’intérieur!

 

Pas besoin de convaincre qui que ce soit, ils se portent tous volontaires et, dès les premiers jours, les semences coopèrent. Tout a germé! Après avoir mis la machine en marche, les élèves constatent la rapidité à laquelle les laitues et le basilic se développent. Il n’est pas rare que je les vois agglutinés autour du jardin avant les cours, à discuter de ce qu’ils aimeraient y faire pousser, de leur désir de manger ces légumes.

 

J’ai intégré rapidement les recherches horticoles à mes cours d’option et nous avons pu expérimenter quatre successions durant cette année-là. Les capucines, la lavande et la camomille ont fleuri, quelques plants de tomates ont été vendus aux enseignants.

 

Cette année, mes jeunes sont en secondaire 4. Le cours d’option n’existe plus (mais il reviendra pour la rentrée 2023), mais le jardin pousse toujours grâce à leurs bons soins. Ils se donnent rendez-vous informellement durant l’heure du dîner, ils entretiennent, remplissent le réservoir, prennent des photos, documentent leurs essais.

 

Chaque nouvel élève qui entre dans ma classe est impressionné de voir qu’un local sans fenêtre puisse accueillir autant de vie entre ses murs. Ils posent des questions, ils commentent en disant à quel point ils trouvent ça beau.

 

Le projet donne naissance à de belles collaborations. Nos prochaines productions de fines herbes seront partagées entre les cochons d’Inde de zoothérapie et les cuistots du café qui servent des repas aux membres du personnel de l’école un midi par semaine.

 

Au printemps, nos pousses iront directement au jardin de l’école, à l’extérieur.

 

Les idées se multiplient, et notre école fait du chemin sur la voie du développement durable.

 

La seule chose qui va arrêter mes jeunes… c’est qu’ils finissent leur secondaire en juin 2024!

 

Julie Coutu

Enseignante à l’École secondaire Paul-Arseneau

 

Projet de jardin intérieur - Les élèves cuisinent leur récolte
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